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Dimanche 12 septembre 2004
dimanche 12 septembre 2004
Afghanistan: des bâtiments de l'ONU attaqués à Herat
Ismaël Khan le 11 juillet 2004
© AFP/Archives Sha Marai
HERAT (AFP - 17:06) - Deux
bâtiments de l'ONU ont été attaqués dimanche par des manifestants dans la
ville d'Herat (ouest de l'Afghanistan) qui protestaient contre le limogeage la
veille du puissant gouverneur de la province, Ismaël Khan.
Les manifestants, deux à trois cent personnes, ont mis le feu à la porte d'un
bâtiment du Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU (UNHCR) et de
"Selon des informations préliminaires, vers 11h00 une foule a commencé à
se rassembler devant les bâtiments de la mission d'assistance des Nations unies
en Afghanistan (UNAMA) et du Haut commissariat pour les réfugiés (UNHCR), qui
sont côte à côte", a déclaré le porte-parole de l'ONU, Manoel de
Almeida e Silva. "A 12h15, ils ont pénétré dans le bâtiment de l'UNAMA",
a-t-il ajouté, en précisant que le personnel de l'UNAMA avait pu se réfugier
dans un "bunker", de même que celui du HCR, et que personne n'avait
été blessé. "Vers 13h00 (08h30 GMT) des représentants de l'UNAMA
discutaient avec les manifestants", a-t-il indiqué.
Le chef de la police provinciale Ziauddin Mahmoodi, joint par téléphone, a
déclaré pour sa part "qu'environ 1.000 personnes ont mis le feu à deux
bâtiments du HCR et de l'UNAMA", situés dans le centre de la ville.
"Une voiture a été brûlée, et il est possible, mais ce n'est pas
confirmé que la guérite d'un gardien ait également été brûlée", a
indiqué le porte-parole de l'ONU. Des soldats américains ont été déployés
dans la zone peu après 12h30 et pris le contrôle des bâtiments. A la
mi-journée, la situation ne semblait toutefois pas entièrement stabilisée et
des tirs pouvaient être entendus à proximité du site.
Les relations entre l'émir autoproclamé d'Herat Ismaël Khan et le pouvoir
central, à qui sa province échappait presque totalement, étaient tendues.
Samedi, le président Hamid Karzaï l'a démis de ses fonctions. Il l'a nommé
par décret à un poste de ministre que ce dernier a refusé. Samedi soir,
plusieurs centaines de manifestants sont descendus dans les rues pour protester
contre le limogeage du gouverneur, appelant à la "mort de Karzaï et des
Américains".
Le représentant spécial des Nations Unies en Afghanistan, Jean Arnault, dans
un communiqué diffusé samedi soir, avait appelé toutes les parties à la
retenue. La province d'Herat avait vécu du 14 au 17 août de violents combats,
entre des miliciens fidèle à Amanullah Khan, un chef de guerre opposé à
Ismaël Khan, et les troupes du gouverneur. L'armée régulière, appuyée par
des soldats américains, s'était déployée sur place, s'installant durablement
dans le fief d'Ismaël Khan. Dans son communiqué, M. Arnault a estimé que ces
combats auraient pu destalibiliser "l'ensemble de la région".
Le limogeage du gouverneur intervient à moins de cinq semaines de l'élection
présidentielle du 9 octobre, la première dans l'histoire du pays.
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http://www.macon.com/mld/macon/news/world/9648020.htm
Posted
on Sun, Sep. 12, 2004
Various news agencies reported that three to eight people were killed and
dozens injured in the rioting; Afghan government officials in
Protests began after Ismail Khan, who ruled
Demonstrations turned into riots as crowds threw rocks at
At least three
"Our people have the freedom to demonstrate in a peaceful way,"
said Karzai at a news conference Sunday. "But if they create problems,
destroy shops, they're the enemies of our country."
The deteriorating security situation in
The moves were supposed to bring stability to
By late Sunday, troops had pushed the protesters into an area of less
than a mile. There were two demonstrations Sunday night, which were not violent.
"The city is now mostly calm," the
Mohammadullah Afzali, a provincial foreign relations official, said
Khan's supporters had tried to demonstrate peacefully, but opportunists turned
the demonstration into a riot.
Khan, one of the most powerful warlords in
As governor, he has been praised for turning
But Khan has been blamed for keeping tax dollars that should have been
passed on to the central government. He also has been accused of oppressing
women and torturing his enemies, and he has resisted disarming his militia.
In recent months, Khan has been accused of endangering his city with his
feuds with the government and a rival warlord.
Although Khan rejected the minister's post, he did not oppose the
president's decision, Afzali said.
"He was satisfied with the decision of the government," Afzali
said. "He has said to his people, his circle of people, that he will go
home and never do anything else."
Khan did not publicly support the rioters. He even sent his deputies to
meet the new governor at
"We were welcomed very well in the
Khan said Sunday that he did not want to talk to the media. "The
situation is not normal," he said. "Let the situation calm down, and I
will talk to you."
© 2004,
Visit
the Chicago Tribune on the Internet at http://www.chicagotribune.com
http://www.bassirat.net/news/read_news.php?n=1701#
NATION
© AFP
Ismaël Khân
Afghanistan – Forces centrifuges
A un mois du scrutin
présidentiel, Hamid Karzaï fait le ménage
Bassirat.net
12 Septembre 2004
Après avoir écarté de son ticket présidentiel le très controversé Maréchal Fahim, le président afghan s’est débarrassé d’Ismaël Khân, l’omnipotent gouverneur de la province d’Hérât. Il a également rappelé à Kaboul deux potentats locaux.
Hamid Karzaï a, dans un communiqué, annoncé samedi qu’il limogeait Ismaël Khân de ses fonctions de gouverneur de la province d’Hérât, dans l’ouest de l’Afghanistan, et qu’il lui proposait le poste de ministre des Mines et de l’Industrie en raison de sa grande expérience et des ses aptitudes de gestionnaire qui, selon le président afghan, doivent être mises au service de la nation.
Mais, fidèle à ses positions passées, Ismaël Khân a décliné l’offre. « Je suis fonctionnaire du gouvernement et j’estime de mon devoir d’accepter ses ordres », a-t-il déclaré. « Je n’ai pas de compétences professionnelles pour ce poste, je vais donc devoir décliner. Je ne pourrais pas servir mon peuple à ce poste », a-t-il poursuivi. « Je présente mes excuses au chef de l’Etat mais je veux rester chez moi », a-t-il dit.
Vendredi, des policiers afghans et des soldats américains avaient pris position dans les quartiers stratégiques d’Hérât et avaient également commencé à désarmer les miliciens fidèles à Ismaël Khân. Toutefois, ils n’ont pu empêcher des actes de violence, notamment l’explosion d’une bombe qui a fait un mort et deux blessés vendredi. Fixé sur une moto, l’engin piégé a explosé à proximité d’un check-point du quartier de Bala-e Barq, à la périphérie de la ville.
Le limogeage du gouverneur a provoqué la colère de ses partisans qui se sont réunis samedi devant sa résidence pour chanter des slogans anti-Karzaï et antiaméricains. Selon des témoins, les forces américaines et afghanes ont ouvert le feu sur des manifestants qui lançaient des pierres dans leur direction. Plusieurs sources (responsables hospitaliers, policiers, témoins) font état de deux morts, de quatre blessés et d’autant d’arrestations.
Dimanche, des centaines de partisans d’Ismaël Khân ont incendié les bureaux du Haut commissariat aux réfugiés et de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan. Le consulat du Pakistan a également été détruit par les flammes. Une nouvelle fois, la réponse des troupes afghanes et américaines a été meurtrière. Selon l'agence Reuters, sept manifestants ont été tués, et vingt blessés.
Incontestablement l’éviction d’Ismaël Khân constitue une victoire pour Hamid Karzaï qui pense avoir libéré le corps électoral de la province (soit 8 à 10 % des électeurs à l’échelle du pays) de l’emprise du chef de guerre. Toutefois, il va devoir, par le biais de son nouveau représentant, Sayed Mohammad Khairkhwa, l’actuel ambassadeur d’Afghanistan en Ukraine, faire aussi bien qu’Ismaël Khân en matière de développement économique et dans le domaine de la lutte contre la culture du pavot et le trafic de drogue. En outre, le pouvoir central va devoir gérer la multitude de petits commandants locaux qu’Ismaël Khân parvenait à maintenir dans son giron, ce qui a permis à la province d’être l’une des plus sûre du pays.
Hamid Karzaï a également limogé Mohammad Ebrahim Malikzada, le gouverneur de la province de Ghor impliqué dans des opérations militaires visant à déstabiliser Ismaël Khân. Remplacé par Abdoul Qadir Alam, un homme présenté comme un technocrate proche du pouvoir central, Mohammad Ebrahim a été nommé conseiller auprès du ministre de l’Intérieur. Il y retrouvera le général Mohammad Daoud, l’ancien secrétaire du commandant Massoud, qui a été nommé en début de semaine dernière vice-ministre de l’Intérieur. Il dirigeait le Corps d’armée de Koundouz, dans le nord-est du pays.
http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=6212406
Couvre-feu à Herat, dans
le nord de l'Afghanistan
Sun September 12, 2004 8:45 PM CEST
HERAT, Afghanistan (Reuters) - Un couvre-feu a été instauré dimanche soir à Herat, théâtre de heurts sanglants depuis deux jours entre forces gouvernementales afghanes et miliciens fidèles au gouverneur limogé de cette ville stratégique de l'ouest de l'Afghanistan.
Selon un communiqué militaire cité par la télévision locale, tous les rassemblements sont désormais interdits et l'ensemble des personnels civils et militaires de l'Etat sont priés d'aller à leur travail lundi.
Au moins sept manifestants ont été tués à Herat, où des heurts ont opposé pour la deuxième journée consécutive des partisans du gouverneur limogé Ismaïl Khan et la police afghane, a-t-on appris de source médicale.
Dans la journée, des centaines de partisans d'Ismaïl Khan avaient incendié des locaux des Nations unies.
La mission locale du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et la Mission d'assistance de l'Onu en Afghanistan (MANUA) ont été prises pour cible des manifestants qui scandaient des slogans hostiles aux Etats-Unis et au président afghan, Hamid Karzaï.
Des rafales d'armes légères ont été entendues alors que forces américaines et afghanes tentaient de rétablir l'ordre.
D'après le porte-parole de l'Onu Manoel de Almeida e Silva, une dizaine d'employés de la MANUA se trouvaient dans les locaux lorsque les manifestants sont entrés en force.
Ils ont pu en être évacués sains et saufs.
Ismaïl Khan a été limogé de facto samedi de son poste de gouverneur de la ville stratégique de Herat tout en déclinant l'offre du président Hamid Karzaï de venir siéger à Kaboul dans son gouvernement en qualité de ministre des Mines et de l'Industrie.
Samedi, au moins deux manifestants avaient été tués au cours d'affrontements avec les forces de sécurité américaines et afghanes.
Hamid Karzaï a annoncé que Ismaïl Khan avait été "promu" ministre et remplacé à la tête de Herat, alors même que cet ancien moudjahidine avait toujours refusé semblables propositions dans le passé.
Cette décision, à moins d'un mois des élections prévues le 9 octobre, illustre la volonté de Hamid Karzaï de mettre au pas les anciens chefs de guerre afghans.
"La population a le droit de manifester sa colère, mais nous n'acceptons pas la violence", a prévenu Shah Mahmood Miakhel, conseiller au ministère de l'Intérieur.
http://www.wanadoo.ma/wanadoo3/fr/infos_loisirs/news/article_inter.cfm?id_rub=6&id_art=16230
Trois
morts, 47 blessés dans une manifestation dans l'ouest afghan
12/09/2004-15:35:05
HERAT (Afghanistan) (AFP)
Au moins trois personnes ont été tuées et 47 autres blessées, lors d'une manifestation dimanche dans la province de Herat (ouest de l'Afghanistan) contre le limogeage de son gouverneur, a indiqué un médecin du principal hôpital de la capitale provinciale.
"Nous avons enregistré environ 47 personnes blessées et trois morts aujourd'hui", a déclaré le docteur Samin, du services des urgences de l'hôpital central de Herat.
"Deux personnes sont gravement blessées. La plupart des patients souffrent de blessures par balles et de blessures provoquées par des éclats" de grenades notamment, a-t-il indiqué.
La manifestation avait démarré en fin de matinée. Les manifestants, s'en étaient pris à deux bâtiments des Nations unies dans le centre de la ville. A la mi-jounée, les bâtiments avaient été repris par des soldats américains, selon un correspondant de l'AFP sur place, mais ils avaient continué à errer dans les rues où des tirs pouvaient être entendus.
Un des blessés admis à l'hôpital, Wakil Ahmad, blessé à l'estomac et à la jambe par des éclats de grenade, a déclaré à l'AFP qu'il n'avait pas participé à la manifestation, mais qu'il s'est trouvé au milieu d'affrontements "entre les troupes de l'armée régulière et des supporters d'Ismaël Khan".
"Je ne sais pas qui a lancé la grenade", a-t-il déclaré.
http://www.afgha.com/?af=article&sid=45867
L'ONU sous le choc après
le saccage de ses bâtiments en Afghanistan
Date: Monday, September
13 2004 @ 20:28:59 CEST
Topic: Overview
AFP / pg
Lundi 13 septembre 2004
Les responsables des Nations unies étaient lundi sous le choc après le saccage
de leurs locaux et ceux d'autres ONG dimanche à Herat (ouest de l'Afghanistan)
et évoquaient la pire agression contre l'organisation depuis la chute des
talibans il y a presque trois ans. "Je suis ici depuis deux ans et demi, je
n'ai jamais vu une chose pareille," a déclaré à l'AFP le porte-parole de
l'organisation, Manoel de Almeida e Silva, en marge d'une conférence de presse
à Kaboul.
Lors des incidents de dimanche, des affrontements entre
manifestants et forces de l'ordre ont aussi fait quatre morts et plus de 50
blessés. "J'ai vu dans ma vie beaucoup de locaux de l'ONU détruits, mais
j'ai rarement vu le genre de destruction que j'ai constaté dans les bureaux de
Les saccages, qui selon les informations disponibles lundi, ont touché ces
deux agences de l'ONU et trois ONG, ont en réalité été beaucoup plus
étendus. "L'Unicef, le Programme alimentaire mondial, l'Organisation
internationale des migrations (OIM),
"Les pillards ont détruit plus de dix véhicules tout-terrain", se désolait, sur place, un employé de l'OIM, Said Abdul Karim. "Mon dieu, mais qu'ont-ils fait au bureau", se lamentait un autre employé de l'OIM, constatant que les locaux avaient été entièrement brûlés. Dimanche, environ 500 manifestants s'en étaient pris à ces organisations, après être descendus dans la rue pour protester contre le limogeage par le pouvoir central du gouverneur de la province, Ismaël Khan.
Face à la foule en colère, la police et l'armée régulière, épaulées par des soldats américains, ont sans douté été débordées, après le "vide" créé par le changement de pouvoir à Herat et les difficultés de "communication" entre les différents intervenants, selon l'ONU. "Les attaques étaient ciblées, ce n'est pas discutable", a par ailleurs déclaré Filippo Grande: les maisons avaient été "soigneusement sélectionnées en accord avec une sorte de plan". "La manière d'exprimer son mécontentement en obtenant le maximum de résonance est de s'attaquer aux organisations internationales", a-t-il regretté pour expliquer le choix des cibles sans aucun lien apparent avec le limogeage d'un gouverneur. "Nous n'abandonnons pas Herat", a-t-il ajouté en précisant que les opérations de l'ONU reprendraient progressivement une fois des mesures de sécurité prises.
Les Nations unies ont décidé de rapatrier leur personnel
international et certains employés afghans "pour quelques jours de
repos". L'équipe électorale, a-t-il précisé, est restée sur place car
"la préparation de l'élection" présidentielle du 9 octobre en
Afghanistan, la première de l'histoire du pays "doit se poursuivre".
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Afghans Riot Over Dismissal of Governor in
By Pamela
Constable
By nightfall, emergency
room doctors said, three to 10 people had died and at least 45 had been wounded,
mostly from shrapnel and bullets. Police ordered everyone to stay off the
streets after dark, while hundreds of soldiers and police officers were
stationed along major streets and outside official buildings.
Flames and smoke rose all
afternoon from several charred aid facilities, while gunfire crackled
sporadically and military helicopters circled the urban sky. Officials said most
foreign staffers from U.N. and other aid agencies had taken refuge in bunkers or
had been evacuated to a
Khan, the longtime
governor of Herat province and a powerful Islamic militia leader, remained
secluded in his home while his replacement, Sayeed Mohammed Khairkhwa, arrived
on a special flight from Kabul, the capital
Khairkhwa, who had been
Mir Abdul Khaliq, the
deputy governor of
In a brief televised
statement Sunday night, Khan said the handover was "part of the natural
order." He asked the public to "be patient and maintain security. Do
not let anyone rob or loot or burn buildings." But he also criticized army
troops, saying they had fired directly into crowds and killed innocent young
people.
Khan has so far declined
to accept Karzai's offer to become a minister in Kabul, but his swift
acquiescence to being replaced as governor, after years as the most dominant
figure in western Afghanistan, was seen by Afghan officials and Western
diplomats as a significant victory for Karzai's efforts to expand central
government control in the weeks before presidential elections set for Oct. 9.
But news of Khan's abrupt
removal enraged his supporters in this wealthy and strategically important
trading city near the Iranian border. Beginning Saturday night, crowds of men
roamed the streets, throwing stones at national army troops and police and
shouting slogans against Karzai and the
Witnesses and soldiers
said the mobs broke into offices of the U.N. political mission, the U.N. refugee
agency, the World Health Organization, the International Organization for
Migration and the U.N. anti-drug office. They said the demonstrators set
buildings and vehicles on fire, smashed furniture and stole equipment. Mobs also
ransacked the local office of the Afghanistan Independent Human Rights
Commission. Officials and soldiers said the crowds blamed foreign forces and
agencies for siding with Karzai against Khan.
The former governor has
won praise for rebuilding
"I was sitting in my
office when a crowd broke down the doors and windows," said Mohammed Rafi,
a member of the human rights commission. "We got a ladder and everyone
escaped to a neighboring building. But they burned all the cars and they took
everything -- the carpets, the computers, the television."
At the World Health
Organization compound Sunday evening, soldiers stood guard while flames were
visible in the charred and windowless main building. Two utility vehicles with
U.N. license plates sat smashed and blackened in the yard, while hundreds of
medicine bottles and other supplies lay scattered on the ground.
Across the street, the
compound of the International Organization for Migration, which assists Afghan
refugees returning from
"These people were
very excited and shouting. . . . They broke in and filled cans with gasoline and
threw them," said Gul Mohammed,
In
Khairkhwa, a
© 2004
The Washington Post Company
http://www.bassirat.net/news/read_breve.php?b=799
Les
Nations unies et plusieurs ONG évacuent leurs employés d'Herat
Bassirat.net
13 Septembre 2004
Les Nations unies et plusieurs organisations non gouvernementales ont commencé d'évacuer leurs employés dans la province d'Herat (ouest de l'Afghanistan) après les manifestations du week-end, a indiqué lundi la Mission d'assistance de l'ONU en Afghanistan (Unama). "Tout le personnel international et quelques employés nationaux sont en cours d'évacuation vers Kaboul", a déclaré une responsable qui n'a pas souhaité être identifiée. "Ils sont déplacés pour des raisons de sécurité évidentes", a-t-elle ajouté en précisant que 28 membres de l'ONU étaient concernés. Selon cette responsable, 33 membres d'une dizaine d'ONG implantées à Herat seront également évacués, ce qui porte le total à 61 personnes. Selon une source de sécurité occidentale le nombre total d'évacués pourrait cependant être plus élevé.
AFP
http://www.lexpress.fr/info/infojour/infos.asp?id=040913180732.gcwl8nsl&rub=mon&pid=040913162132&1807
lundi 13 septembre 2004
L'ONU sous
le choc après le saccage de ses bâtiments en Afghanistan
Un
Afghan marche lundi 13 septembre 2004 dans les décombres des locaux de
l'organisation internationale des migrations (IOM) détruits dimanche à Hérat
© AFP Shah Marai
KABOUL (AFP - 20:08) - Les responsables des Nations unies
étaient lundi sous le choc après le saccage de leurs locaux et ceux d'autres
ONG dimanche à Herat (ouest de l'Afghanistan) et évoquaient la pire agression
contre l'organisation depuis la chute des talibans il y a presque trois ans.
"Je suis ici depuis deux ans et demi, je n'ai jamais vu une chose
pareille," a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'organisation, Manoel
de Almeida e Silva, en marge d'une conférence de presse à Kaboul.
Lors des incidents de dimanche, des affrontements entre manifestants et forces
de l'ordre ont aussi fait quatre morts et plus de 50 blessés.
"J'ai vu dans ma vie beaucoup de locaux de l'ONU détruits, mais j'ai
rarement vu le genre de destruction que j'ai constaté dans les bureaux de
"Le bureau était en cendres, tout avait brûlé (...) l'ensemble du bureau
a disparu" et les locaux du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) ont
été "complètement pillés", a-t-il poursuivi.
"Il y avait même un coran, dépouillé de sa couverture traditionnelle,
jeté dans un coin. L'employé du HCR qui l'a vu était en larmes".
Un
soldat afghan observe des meubles détruits dimanche 12 septembre 2004 à Hérat
© AFP Shah Maraï
Les saccages, qui selon les informations disponibles lundi,
ont touché ces deux agences de l'ONU et trois ONG, ont en réalité été
beaucoup plus étendus.
"L'Unicef, le Programme alimentaire mondial, l'Organisation internationale
des migrations (OIM),
"Les pillards ont détruit plus de dix véhicules tout-terrain", se
désolait, sur place, un employé de l'OIM, Said Abdul Karim.
"Mon dieu, mais qu'ont-ils fait au bureau", se lamentait un autre
employé de l'OIM, constatant que les locaux avaient été entièrement
brûlés.
Dimanche, environ 500 manifestants s'en étaient pris à ces organisations,
après être descendus dans la rue pour protester contre le limogeage par le
pouvoir central du gouverneur de la province, Ismaël Khan.
Face à la foule en colère, la police et l'armée régulière, épaulées par
des soldats américains, ont sans douté été débordées, après le
"vide" créé par le changement de pouvoir à Herat et les
difficultés de "communication" entre les différents intervenants,
selon l'ONU.
"Les attaques étaient ciblées, ce n'est pas discutable", a par
ailleurs déclaré Filippo Grande: les maisons avaient été "soigneusement
sélectionnées en accord avec une sorte de plan".
"La manière d'exprimer son mécontentement en obtenant le maximum de
résonance est de s'attaquer aux organisations internationales", a-t-il
regretté pour expliquer le choix des cibles sans aucun lien apparent avec le
limogeage d'un gouverneur.
"Nous n'abandonnons pas Herat", a-t-il ajouté en précisant que les
opérations de l'ONU reprendraient progressivement une fois des mesures de
sécurité prises.
Les Nations unies ont décidé de rapatrier leur personnel international et
certains employés afghans "pour quelques jours de repos".
L'équipe électorale, a-t-il précisé, est restée sur place car "la
préparation de l'élection" présidentielle du 9 octobre en Afghanistan,
la première de l'histoire du pays "doit se poursuivre".
http://www.french.xinhuanet.com/french/2004-09/13/content_27803.htm
Six
personnes blessées, dont trois Américains, dans l'ouest de l'Afghanistan
2004-09-13 19:04:59
KABOUL, 13 septembre (XINHUANET) -- Six militaires, dont trois Américains, ont été blessés pendant deux jours de violence dans la province afghane de Herat (ouest), a confirmé lundi un porte- parole militaire américain.
"Actuellement, j'ai reçu des informations selon lesquelles, trois militaires américains, ainsi que trois soldats de l'Armée nationale afghane (ANA), ont été blessés à Herat", a déclaré Scott Nelson lors d'un point de presse.
La violence déclenchée par la décision du gouvernement central de renommer le gouverneur de Herat, Ismael Khan, au poste de ministre des Mines et de l'Industrie, a fait cinq morts et 50 blessés, lorsque les forces américaines et afghanes ont ouvert le feu sur des manifestants, selon la presse locale.
Cependant, les forces américaines ont nié avoir tiré sur les manifestants. "Les forces de la coalition n'ont jamais tiré sur les manifestants", ont-elles déclaré.
M. Khan a déclaré qu'il ne voulait pas assumer ses nouvelles fonctions et qu'il préférerait rester chez lui que de diriger un ministère. Des centaines de partisans de M. Khan sont descendus dans les rues le week-end dernier pour protester contre la décision du gouvernement central. Fin
http://www.lefigaro.fr/international/20040913.FIG0145.html
International
AFGHANISTAN
Des heurts meurtriers ont eu lieu hier
après le limogeage du gouverneur Ismaïl Khan
Karzaï tente de dompter le «Lion
d'Herat»
Quatre personnes ont été tuées hier lorsque des partisans du gouverneur
tadjik limogé, Ismaïl Khan, s'en sont pris à des locaux de l'ONU, du HCR et
de trois ONG à Herat, dans l'ouest du pays. Le secrétaire général des
Nations unies, Kofi Annan, craint que ces manifestations de violence mettent en
danger l'élection présidentielle afghane du 9 octobre, a indiqué hier son
porte-parole.
Kaboul : de notre
correspondante en Asie du Sud Marie-France Calle
[13
septembre 2004]
Grand favori de
l'élection présidentielle, Hamid Karzaï pourrait être inquiété par un
homme qui n'est pas candidat, le puissant «émir» d'Herat Ismaïl Khan. Le
pouvoir de nuisance de l'ancien chef de guerre d'origine tadjik est cent fois
supérieur à celui des dix-sept concurrents en lice qui briguent, comme
Karzaï, la fonction suprême. En le destituant, samedi, de son poste de
gouverneur d'Herat, province prospère située aux confins de l'Iran et du
Turkménistan, le président afghan et ses amis américains ont ouvert la boîte
de Pandore. Prenant le risque, d'abord, de mettre le feu aux poudres dans une
région où régnait un calme relatif jusqu'au printemps dernier. L'image d'un
Afghanistan uni prêt à endosser les habits d'une démocratie à l'occidentale
taillée sur mesures par Washington en serait ternie d'autant. Risquant, aussi,
de s'aliéner définitivement les voix des Tadjiks. Surnommé «Le Lion
d'Herat» pour avoir vaillamment combattu les troupes soviétiques, Ismaïl Khan
pèse lourd dans la conscience collective afghane. Parmi les candidats, d'aucuns
ne manqueront pas de s'en servir.
Hier, c'est la violence
qui prévalait à Herat. Défiant l'impressionnant contingent de la nouvelle
armée afghane et les troupes américaines envoyés sur place, des centaines de
fidèles à Ismaïl Khan s'en sont pris aux bâtiments des Nations unies. Ils
ont mis le feu aux locaux du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), à la
représentation de la Mission d'assistance à l'Afghanistan des Nations unies
(Unama) et aux bureaux du Programme de développement de l'ONU. «Des
manifestants ont pénétré de force dans les bâtiments de l'ONU, lapidant une
voiture, incendiant et pillant les bureaux», a indiqué Manoel de Almeida e
Silva, le porte-parole des Nations unies à Kaboul. Tous hurlaient des slogans
anti-Karzaï et antiaméricains : «Mort à l'Amérique» ; «Mort à
Karzaï» ; «Nous voulons Ismaïl Khan». Quatre manifestants ont été
tués hier au cours des heurts.
A Kaboul, le
gouvernement a réagi froidement. Un conseiller du ministre de l'Intérieur a
relevé que «tout cela n'était pas grave». «Le peuple a le droit
d'exprimer sa colère, mais nous n'accepterons pas la violence», a-t-il
prévenu. La veille, Zalmay Khalilzad, l'ambassadeur des Etats-Unis en
Afghanistan, qui fait plutôt office de proconsul, avait dissuadé quiconque
d'essayer de mettre en péril la sécurité à Herat.
La disgrâce d'Ismaïl
Khan n'est que l'aboutissement d'une longue série de complots à la Brutus
entre le président afghan et le tout-puissant gouverneur d'Herat. Emaillé de
combats sanguinaires entre les partisans d'Ismaïl Khan et ceux de son rival
Amanullah Khan, un Pachtoun comme Karzaï, qui le défiait ouvertement sur ses
terres, le conflit avait atteint un point de non-retour en mars dernier avec la
mort de Mirwais Sadiq, le fils aîné du gouverneur. Il avait été tué lors
d'affrontements avec les forces gouvernementales à Herat, alors même qu'il
occupait le poste de ministre de l'Aviation au gouvernement central.
Chaque bataille entre le
gouverneur et son rival avait été en fait l'occasion pour Kaboul de faire
donner l'armée nationale afghane à Herat. Et une trêve précaire entre
Amanullah Khan et Ismaïl Khan n'était intervenue le 17 août que grâce à la
médiation de l'indispensable ambassadeur des Etats-Unis en Afghanistan.
En se débarrassant
d'Ismaïl Khan, Karzaï a frappé un grand coup, montrant sa détermination à
régner sans partage sur l'Afghanistan s'il est élu. Pour faire bonne mesure,
le président avait offert «une promotion» à l'ancien chef de guerre.
Sachant qu'il ne pourrait que refuser, il avait proposé samedi à Ismaïl Khan
le portefeuille des Mines et de l'Industrie au gouvernement central. «La
grande expérience» et les «grands talents de meneur d'hommes d'Ismaïl
Khan pourraient se révéler utiles au niveau national», indiquait le
communiqué de la présidence annonçant la destitution du gouverneur.
«L'une des tactiques
de Karzaï consiste depuis plusieurs mois à ne pas affronter directement les
chefs de guerre, confie un analyste
occidental à Kaboul. Il préfère donner l'impression de les respecter pour
leurs actions passées, tout en tentant de les noyer dans la démocratie.» Docile
en apparence, Ismaïl Khan avait rétorqué : «Je suis un employé du
gouvernement, je considère donc de mon devoir de me plier à ses ordres. Mais
je suis d'abord un militaire et je ne pense pas être capable de remplir la
fonction de ministre des Mines et de l'Industrie. Je préfère rester chez
moi.» Ce qu'il prépare est une autre histoire.
Quelques heures avant la
destitution de Khan, Karzaï avait annoncé son programme électoral. L'occasion
de redire la nécessité d'«un renforcement de la sécurité générale et
du gouvernement, d'un développement économique équilibré et d'une
accélération du processus de reconstruction». Il avait aussi souligné
qu'il ne voulait pas d'un «gouvernement de coalition» comme par le
passé. Bien que d'aucuns accusent le président sortant de se livrer en
coulisses à des marchandages en vue de conclure des alliances parfois contre
nature, Karzaï se place ainsi d'emblée en homme providentiel, au-dessus des
commandants qui divisent le pays.
Pour le reste, le
programme du candidat Karzaï n'ajoute rien au discours qu'il avait prononcé en
décembre dernier lors de l'ouverture de
http://www.guardian.co.uk/afghanistan/story/0,1284,1303074,00.html
Seven die as move to oust Afghan city's warlord prompts riot
Declan
Walsh in Tarin Kowt
The
Guardian
Riots
erupted yesterday in the western Afghan capital,
Afghan
soldiers opened fire on a stone-throwing mob that stormed UN offices in protest
at Ismail Khan's dismissal as the city's governor, destroying vehicles and
burning offices.
Some
protesters said they were shot at by US troops supporting the newly trained
Afghan national army.
The
violence was ignited by a bold gambit by Mr Karzai, a month before the October 9
presidential election. On Saturday he dismissed Mr Khan as governor of
The
atmosphere in the city heated rapidly. Two American soldiers had to be rescued
from a stone-throwing mob.
The
manoeuvring is part of a long-running tussle between Mr Khan, a legendary
mujahideen leader, and the central government in
The
warlord has frustrated several attempts to woo him from his personal fiefdom to
a ministerial position in
However,
a number of defeats this year appear to signal his growing military weakness.
His son, the civil aviation minister, Mirwais Sadi, died in a clash with
government troops in April, and last month forces loyal to his bitter rival,
Amanullah Khan, fought to within
The
governor was embarrassed into accepting the intervention of Afghan army and US
troops to save the city - a force now being used to enforce the political coup
against him.
Yesterday
US helicopters hovered over
About 10
UN staff scrambled into a bunker on their compound and were later evacuated to a
small
The
The UN
special envoy, Jean Arnault, said Mr Khairkhwa's appointment would ensure the
"peaceful preparation of the elections". The city was under curfew
last night.
State-run
Herat TV broadcast an announcement from the army commander warning that
"any disorder will face military action" and gatherings were
forbidden, Reuters reported.
The
announcement was preceded by a statement from Mr Khan calling for restraint by
protesters and the army.
Guardian Unlimited © Guardian Newspapers Limited 2004
http://paktribune.com/news/index.php?id=77221
New
Afghan governor pledges order
Supporters of Ismail Khan,
a legendary local strongman, rioted after President Hamid Karzai replaced him
with Mohammed Khair Khuwa.
Aid agencies and the
United Nations in
UN staff were evacuated
from
UN spokesman in Kabul,
Manoel de Almedia e Silva says it was the worst violence he had seen directed at
international organizations since the Taleban were ousted in 2001.
"I have been here for
two-and-a-half years and I have never seen anything like this," he said.
The offices of the UN
Assistance Mission in
"The office is in
ashes, everything is burned, they spilt gasoline and threw matches and the whole
office does not exist anymore," deputy UN special representative in
The BBC's Andrew North,
who visited
UN officials have a
critical role in organising
Our correspondent says
symbolically Mr Khuwa chose to meet with the press in a guest house once
occupied by Ismail Khan.
The governor pledged to
take steps to ensure that the violence was not repeated and hoped that the aid
agencies would soon return to
"I'm very sorry and
sad over what happened to the United Nations and non-governmental offices here
in
The guest house also
houses a
At least seven people are
reported to have died in a weekend of violence, triggered by President Karzai's
decision to remove Mr Khan from
At least 60 people,
including 15
The new governor will have
to contend with continued significant support for Mr Khan in the city, and the
question of whether he will start disarming the militia force he controls, our
correspondent adds.
Mr Khan, one of the
best-known former mujahideen leaders, had ruled
UNHCR is now reviewing the
situation on a daily basis, and hopes to resume its work in
All international staff
members, and a number of national employees, have been flown out of
Preliminary assessments
indicate that our office in
UNHCR, in close
cooperation with other UN agencies, is now in talks with the new governor of
The High Commissioner for
Refugees, Ruud Lubbers, has expressed concern at the attacks and regrets that
the violence of a small group of people has led to the suspension of operations
in
Refugees stranded
after Afghan violence-UN
Hundreds of Afghan
refugees returning home after years of exile in
The world body's High
Commissioner for Refugees, Ruud Lubbers, said some of the returnees were staying
in emergency camps or shelters on the Iranian side after his UNHCR agency was
forced to suspend convoys by the incidents.
"This suspension
comes at the worst possible time for
Afghans are due to vote in
a U.N.-organised presidential poll on October 9.
The UNHCR halted its
operations, which have been transferring up to 3,000 people a day in recent
weeks from Iran through Herat, the major city in western Afghanistan, after
attacks on U.N. compounds there at the weekend.
Angry supporters of the
city's powerful governor Ismail Khan, dismissed by President Hamid Karzai, left
the U.N. headquarters in
A total of seven people
died and up to 50 were injured when the protesters clashed with
Lubbers said it was
crucial that U.N. staff be allowed to carry out their work in safety. During the
weekend incidents, UNHCR staff in
Most U.N. staff have now
been moved out of the city, which was reported calm on Monday.
The UNHCR began a
voluntary repatriation programme in 2002 for Afghan refugees in
Since then, it has helped
over a million people return home from
Militiaman loyal
to deposed Afghan governor killed
Unidentified attackers
shot and killed a militia fighter loyal to the ousted governor of the western
Afghan city of
The militiaman was killed
after two men in a four-wheel-drive vehicle armed with AK-47 assault rifles
opened fire on his car,
Another man in the car was
wounded, he said, adding that the attackers escaped.
Herat was the scene of
unrest at the weekend after U.S.-backed President Hamid Karzai sacked the
powerful provincial governor, Ismail Khan, as part of his pledge ahead of Oct. 9
presidential elections to rein in regional warlords.
Up to seven of Khan's
supporters were killed in clashes with
That night a curfew was
imposed and calm returned to the city after Khan appealed for an end to the
violence.
End.