http://fr.sports.yahoo.com/040209/202/3my0v.html
lundi 9 février
2004, 22h41
CAN
2004: 69 blessés lors des incidents au cours du match Maroc-Algérie
TUNIS (AFP) - Soixante-neuf personnes ont été blessées dans des incidents lors du match de dimanche à Sfax (centre de la Tunisie) au cours duquel le Maroc s'est qualifié face à l'Algérie (3-1), en demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations de football (CAN-2004), a annoncé lundi l'agence tunisienne TAP (officielle).
"Ces incidents provoqués par une partie du public algérien qui n'a pas fait preuve d'esprit sportif n'ont fait que 51 blessés légers algériens, qui ont aussitôt été secourus, tandis que 14 agents de l'ordre ont été légèrement blessés", indique la TAP.
"Un Marocain et trois spectateurs Tunisiens ont reçu des soins urgents, les blessures étant dues à des jets de sièges de pierres", ajoute l'agence.
Les incidents avaient débuté après le deuxième but marocain, marqué à sept minutes de la fin de la prolongation par Youssouf Hadji. Des supporteurs algériens ont commencé à arracher des sièges et certains les ont jetés sur le terrain. Les forces de l'ordre, déployées en très grand nombre autour et dans le stade, sont alors intervenues, matraque à la main, pour évacuer les tribunes.
"Bien que le match se soit déroulé dans des conditions normales sur le terrain, certains éléments du public algériens ont toutefois commencé à provoquer des perturbations peu avant la fin de la rencontre lorsque l'équipe marocaine est parvenue à obtenir l'égalisation", note la TAP.
"Certains ont poursuivi leurs provocations en saccageant des sièges pour les jeter en direction des agents de l'ordre, d'ou leur intervention pour contenir les spectateurs algériens et les empêcher d'investir le terrain, d'une part, et éventuellement d'agresser le public de l'équipe adverse, d"autre part", ajoute la TAP.
L'agence algérienne APS avait auparavant indiqué à Alger: "Des supporteurs algériens déçus par l'élimination de leur équipe, ont commencé à jeter des bouteilles en plastique sur la pelouse et à saccager des sièges, entraînant une intervention musclée des forces de l'ordre provoquant de nombreux blessés parmi les supporteurs algériens".
Pour ce qui est des dommages matériels, la TAP indique qu'à Sfax "de nombreux véhicules privés et publics ont été l'objet de jets de pierres et ont eu leurs vitres cassées, les devantures de nombreux locaux et entreprises ainsi que certains équipements ont été saccagés".
L'agence tunisienne fait également état de "la destruction de panneaux de signalisation routière, d'arrachage d'arbustes et de parcs dévastés" dans la ville, tandis que de nombreux commerçants ont "déploré le refus des supporteurs (algériens) de payer les services et marchandises qui leur étaient fournis".
http://www.bladi.net/modules/newbb/sujet_15860_16.html
Tabassage en règle des Algériens
Les supporters algériens ont été tabassés dans les règles, dimanche, avant
et après la rencontre qui a opposé l'Algérie au Maroc (1-3), au stade M'hiri
de Sfax, pour le compte des quarts de finale de
Il était trois heures de la matinée de lundi lorsque nous pénétrons à
l'hôtel Soviva de Sousse, en provenance de Sfax. Un groupe de supporters est
aussi à la réception de l'hôtel attendant quelques amis qui n'ont pas encore
rejoint le groupe. « Nous attendons des amis qui ne sont pas encore revenus du
stade », nous annonce un membre du groupe. Un autre intervient pour nous
informer que « nous avons été victimes d'un guet-apens. J'ai vu des
supporters blessés et d'autres emmenés par les forces de l'ordre ». Un
troisième raconte : « Bien avant le match, nous étions en moyenne 5 000
supporters à avoir un billet en main sans pour autant être autorisés à
rentrer au stade. » Notre interlocuteur poursuit : « Les forces de l'ordre
nous ont demandé de faire la queue et de brandir billets et passeports en
l'air. Lorsque nous nous sommes exécutés, nous avons été copieusement
tabassés avec une violence inouïe. C'était comme si un ordre avait été
donné en haut lieu pour un passage à tabac en règle. » Pire, raconte un
autre supporter, « j'ai vu des éléments des forces de l'ordre briser les
vitres des voitures algériennes stationnées à proximité du stade ».
Un autre supporter déclare : « Tout se passait bien jusqu'au moment où un
officier a frappé un Algérien violemment. Quelques supporters ont intervenu
pour le sauver et c'est alors que les brigades d'intervention ont commencé leur
tabassage de tout Algérien sur leur chemin. » « Regardez », rétorque un
autre supporter en nous montrant des blessures sur le dos et aux pieds. Dans les
tribunes du stade, tout se passait bien tout comme sur le terrain jusqu'au
deuxième but des Marocains lorsque des pseudo-supporters algériens se sont mis
à jeter des projectiles et des sièges arrachés sur la pelouse. L'intervention
de la brigade anti-émeute de la police tunisienne a été très brutale. Même
les supporters innocents de tout acte de vandalisme ont été sévèrement
tabassés. Des traces de sang étaient visibles sur des supporters algériens
près du tunnel menant aux vestiaires du stade M'hiri. Même notre représentant
diplomatique a intervenu auprès du gouverneur de Sfax dans la tribune
officielle. Des affrontements ont eu lieu à l'extérieur du stade où les
forces de l'ordre ont même utilisé des bombes lacrymogènes contre des
supporters algériens dont plusieurs ont été sérieusement blessés. Le bilan
de ce passage à tabac est considérable et on parle même de plusieurs morts en
plus d'un très grand nombre de blessés. les autorités tunisiennes affirment
qu'aucun décès n'est à déplorer.
Sur la route menant de Sfax à Sousse, des citoyens sfaxiens se faisaient un
plaisir de s'en prendre à tout véhicule immatriculé en Algérie. Un véhicule
transportant des journalistes algériens a vu sa vitre brisée par un grand
caillou qui a failli blesser un journaliste.
Un autre groupe de journalistes a été mobilisé par les membres du comité
d'organisation de
A. S. www.lematin-dz.com
http://www.aujourdhui.ma/details/?ref=8679
Hooliganisme
à l’algérienne
Dimanche à 22h, le
millier de supporters marocains se trouvaient toujours dans l’enceinte du
stade Taïb Mhiri de Sfax. Ils ont été retenus par les autorités tunisiennes
qui les ont par la suite escortés à leurs bus et véhicules. Si pour les fans
des Lions de l’Atlas, ces deux heures après la fin de la rencontre étaient
une occasion de fêter leurs héros du jour et de se prendre en photo avec eux,
pour la police tunisienne, ces deux heures ont été critiques. En effet, dès l’inscription
du but d’égalisation de l’équipe nationale, les 17.000 spectateurs
algériens présents dans le stade, et les milliers d’autres qui suivaient la
rencontre sur les écrans géants installés pour eux par le comité d’organisation
de la CAN (COCAN), ont commencé à montrer quelques signes de nervosité. Le
deuxième but des Lions de l’Atlas, inscrit à la deuxième prolongation par
Youssef Hajji, était la goutte qui a fait déborder le vase. Les supporters au
stade ont commencé à jeter des projectiles sur la pelouse, menaçant le bon
déroulement de la rencontre. Après les fruits, spécialement des oranges, et
les bouteilles d’eau minérale ou de limonade, qui s’abattaient sur l’aire
de jeu, les hooligans algériens ont eu recours à des moyens beaucoup plus
importants. Ils ont tout simplement arraché les sièges des gradins et en ont
arrosé la pelouse. Une pluie de projectiles bleus qui a spécialement ciblé
les forces de l’ordre. Ces dernières sont finalement intervenues pour vider
le stade avant la fin de la rencontre. Le cordon de sécurité autour des
supporters marocains a également été renforcé, mais ceci n’a pas empêché
les Algériens de les atteindre.
Plusieurs d’entre eux ont en effet été touchés par des pierres à bout
portant. Réagissant à cette violence dans les stades de la CAN 2004, la
Confédération africaine de football (CAF) décidera, jeudi prochain, plusieurs
sanctions à l’encontre de la Fédération algérienne, qui, rappelons-le, a
déjà écopé de 5.000 dollars d’amende après la rencontre Egypte-Algérie.
Plusieurs sources au sein de l’instance africaine parlent d’un devis des
dégâts matériels à régler par la fédération algerienne.
Les organisateurs de la rencontre s’attendaient à des actes de violence tout
au long de la journée du dimanche. C’est pour cela que la sécurité a été
renforcée dans toute la ville de Sfax. Dans l’enceinte du stade Taïb Mhiri,
ils étaient 2.000 policiers, agents de sécurité et éléments de la brigade
anti-émeute et une dizaine de milliers sillonnant les rues de la capitale du
sud tunisien. Et malgré cette vigilance, plusieurs débordements ont eu lieu.
Pour se défouler, les supporters algériens ont pris pour cibles les panneaux
publicitaires et lampadaires publics. Les avenues et boulevards, boutiques et
magasins sfaxiens, pourtant fermés durant toute la journée, ont été inondés
de supporters mécontents de l’élimination de leur équipe face au Maroc. Une
banque tunisienne a même payé cash puisqu’une de ses agences sfaxiennes a
été pillée. Même le zoo de la ville n’a pas été épargné. Deux gazelles
ont en effet été volées, égorgées et consommées par les hooligans,
affamés suite à la fermeture de la plupart des snacks et restaurants.
Par : D.N.E.S Fadwa GHANNAM
http://www.essor.gov.ml/sem/cgi-bin/view_article.pl?id=6130
CAN 2004, Maroc-Algérie
: 3-1 (a.p): violence des supporters algériens
l'Essor n°15140 du - 2004-02-10
08:00:00
Le spectacle produit par les deux équipes a été gâché par le comportement de certains supporters
Le
dernier quart de finale de la CAN entre le Maroc et l'Algérie ne restera pas
dans les annales du football africain. La rencontre a été, en effet, émaillé
d'incidents provoqués par des supporters algériens qui ont complètement
saccagé les chaises du stade Tayeb Mheri de Sfax.
L'assaut contre les hooligans Les échauffourées entre la police et les
supporters ont commencé à la 123è minute du match, lorsque Youssef Hadj
inscrivit le deuxième but marocain. Jusque-là, les deux équipes s'étaient
neutralisées (1-1) et l'on s'acheminait vers la séance des tirs au but. Lancé
sur le flanc gauche par Mokhtari Youssef, le cadet de Moustapha Hadj prit son
vis-à-vis de vitesse avant de battre Gaouaoui Lounès d'un tir dans l'angle
droit déclenché du pied gauche.
Il n'en fallait pas plus pour pousser les supporters algériens à commencer
d'arracher les chaises pour les balancer systématiquement sur la pelouse.
Aussitôt après le coup de sifflet final du référé central Shelmani Abdoul
Hakim, la police anti-émeute donna l'assaut aux "hooligans", des
coups de matraque fusèrent de partout, provoquant la panique générale au
stade Tayeb Mhéri. La bagarre entre les policiers tunisiens et les supporters
algériens s'est ensuite poursuivie dans les rues de Sfax, bloquant
complètement la circulation.
Les journalistes qui avaient effectué le déplacement dans la deuxième ville
du pays après Tunis n'ont pas été épargnés par les incidents, ils seront
bloqués à la gare routière (gare de louage comme on l'appelle ici) pendant
plusieurs heures, faute de minibus. Il faudra attendre 23 h locale pour voir les
chauffeurs accepter de prendre la route de Tunis où les journalistes arriveront
vers 2 h du matin.
Malgré la mobilisation Les organisateurs tunisiens n'avaient pourtant pas
lésiné sur les moyens pour canaliser les 17.000 supporters algériens qui
avaient déferlé la veille sur Sfax. Ils ont non seulement mobilisé plusieurs
milliers de policiers mais aussi mis en place un impressionnant dispositif de
sécurité à l'intérieur et à l'extérieur du stade où campaient plus de
trois mille supporters sans billet (le match s'est déroulé à guichet fermé,
les Algériens ayant acheté à eux seuls treize des quatorze mille places du
stade). Mais il en fallait sans doute plus pour empêcher certains supporters de
se livrer à des actes de vandalisme pendant et après le match.
Un comportement d'autant plus regrettable que les deux équipes ont gratifié le
public d'une belle partie restée équilibrée et indécise jusqu'au bout.
Présentés comme les favoris de la rencontre, les Marocains ont confirmé leur
statut et rencontreront, demain à Sousse, les Aigles pour un billet en finale.
Du côté malien, tous les joueurs ont suivi le match à la télé tandis que le
sélectionneur national Henri Stambouli et le DTN Mamadou Keïta "Capi"
ont effectué le voyage de Sfax (nous y reviendrons demain).
Envoyés
spéciaux
S. B. TOUNKARA
N. SAMAKE
http://www.aps.dz/fr/pageview.asp?ID=56354
[Aps 10/2/04] Tebessa a été lundi le théâtre de troubles lorsque des jeunes en compagnie de supporters de l'équipe nationale de retour de Tunisie ont tenté d'investir le siège du consulat tunisien à Tebessa, selon une source sécuritaire.
Les incidents ont éclaté dans la matinée de lundi et se poursuivent encore en dépit de l'intervention des forces de l'ordre et des équipes anti-émeutes qui ont été contraintes d'utiliser des bombes lacrymogènes pour disperser les fauteurs de troubles qui leurs lançaient des pierres.
Les forces du maintien de l'ordre ont mis en place un périmètre de sécurité autour du siège du consulat de Tunisie pour le protéger, a ajouté la même source.
Des sources hospitalières font état de plusieurs blessés parmi les supporters de l'équipe nationale qui se trouvent encore en Tunisie.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=177822#
Coupe d'Afrique. Le match
Maroc-Algérie, à Sfax, dimanche, a déclenché de violents heurts.
A foot et à sang
Par
Christophe AYAD et José GARÇON
mercredi 11 février 2004
Que
s'est-il vraiment passé avant, pendant et après le quart de finale
Maroc-Algérie de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), dimanche, à Sfax, en
Tunisie ? Selon la version de la TAP, l'agence de presse tunisienne, 69
personnes ont été blessées au cours «d'incidents provoqués par une
partie du public algérien, qui n'a pas fait preuve d'esprit sportif». «Ces
incidents n'ont fait que 51 blessés légers algériens, qui ont aussitôt été
secourus, tandis que 14 agents de l'ordre ont été légèrement blessés», poursuit
la TAP dans une dépêche qui tient surtout du communiqué officiel. «Des
éléments du public algérien ont commencé à provoquer des perturbations
lorsque l'équipe marocaine a obtenu l'égalisation. »
Marché
noir. D'après le récit d'un témoin à Libération,
les incidents ont débuté avant même la rencontre. «Les autorités ont
commis une erreur grave, raconte un Tunisien. Le stade Taieb-Mehiri, qui
accueillait la rencontre, ne compte que 18 000 places, alors que, depuis
vingt-quatre heures, Sfax était rempli d'Algériens venus en voisins.» Une
présence bruyante et massive qui heurte la très bourgeoise métropole
économique tunisienne. Les autorités ont certes incité les Tunisiens à ne
pas assister au match afin de laisser plus de places aux Algériens. Le comité
d'organisation avait suggéré à la Confédération africaine de football (CAF)
de déplacer le match à Tunis, dans le stade Al-Menzah (50 000 places). Mais la
CAF avait refusé un changement de dernière minute, négligeant le côté
explosif d'un match entre les deux grands rivaux du Maghreb. D'autant que des
centaines de places «fantômes» avaient été vendues au marché noir jusqu'à
60 dinars tunisiens (39 euros) alors que le prix officiel varie entre 6 et 10
dinars.
Les
écrans géants installés dans la ville n'ont pas empêché la foule de se
presser au stade. Débordées, les autorités ont alors demandé aux supporters
de se mettre en file indienne, exigeant passeports et billets. Furieux, les
refoulés ont protesté, provoquant l'intervention des «Bop» (Brigades de
l'ordre public). Surnommées les «ninjas», ces forces antiémeutes,
casquées et vêtues de noir, sont accompagnées par des chiens, et ont la
réputation d'avoir la matraque lourde.
Au
coup d'envoi donné dans un stade aux couleurs de l'Algérie, tout est rentré
dans l'ordre. Un demi-millier de supporters marocains peinent à se faire
entendre. Les incidents reprennent à la fin du match, lorsque le Maroc égalise
(1-1) pendant les arrêts de jeu. «Là, les supporters algériens sont
devenus fous», raconte un témoin. Enragés par les deux buts marqués par
le Maroc au cours de la prolongation, ils arrachent les sièges. La fin du match
est sifflée dans une confusion totale. La police et les Bop chargent. Les
heurts débordent dans Sfax. «Une chasse à l'homme», raconte un
Tunisien. Jets de pierre, voitures incendiées, vitrines saccagées, le
centre-ville ressemble à un champ de bataille. Plusieurs dizaines de supporters
algériens sont arrêtés une soixantaine selon un journaliste et
expulsés vers l'Algérie. Au total, les heurts auraient fait plus de 200
blessés, tandis que la rumeur parle d'un supporter algérien mort. Radio et
bouche-à-oreille relaient rapidement les troubles de Sfax et le voyage de
retour des Algériens, dimanche soir et lundi, a lieu dans une atmosphère
explosive. Postés le long de la route, les villageois tunisiens attaquent à
coups de pierres les véhicules immatriculés en Algérie. Des heurts relatés
hier par le quotidien le Soir d'Algérie comme des exactions de «la
police de Ben Ali qui s'en prend sauvagement aux supporters (...) humiliés,
mutilés et, pour plusieurs d'entre eux, grièvement blessés par balle. Des
morts auraient été dénombrés. (...)Un vrai carnage, racontent des
rescapés». Le récit est pour le moins fantaisiste. Mais il en dit long
sur les relations entre l'Algérie et la Tunisie ou... sur la volonté d'Alger
de laisser le Maroc à l'écart de cette affaire. Reste que ces incidents
risquent de torpiller la candidature tunisienne à l'organisation de la Coupe du
monde 2010.
Présidentielle.
Une fois passé la frontière, les Algériens attaquent le consulat de Tunisie
à Tébessa, la première ville algérienne traversée. Lundi soir, des
affrontements se poursuivaient à Tébessa, où les forces de l'ordre ont
utilisé des lacrymogènes contre les manifestants. Au même moment, une fausse
rumeur une de plus venant de l'Est algérien, et gonflant au fur et à
mesure, va faire sortir dans les rues d'Alger et Oran des dizaines de supporters
: l'équipe marocaine aurait été disqualifiée à la suite de la découverte
de cinq cas de dopage. «Drapeaux nationaux, klaxons, défilé
d'automobilistes, les scènes étaient surréalistes. Jusqu'au démenti de la
radio», raconte le Quotidien d'Oran en s'interrogeant sur
l'innocence d'une telle rumeur à deux mois d'une élection présidentielle
délicate. Comme s'il s'agissait de «tester les ressorts émotionnels et la
capacité de mobilisation de la population pour la faire sortir dans la rue ».
Aujourd'hui, demi-finales de la Coupe d'Afrique des nations : Tunisie-Nigeria à Tunis (16 heures) et Mali-Maroc à Sousse (19 heures).