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From SMCCDI: daneshjoo.org
SMCCDI News
Tens of demonstartors killed, injured or arrested
SMCCDI
(Information Service)
Sep 28, 2004
Latest
reports in reference to some of the popular demonstrations which have took
place, from Sunday, in some Iranian cities and especially the
Capital, are stating about several deaths and tens of injured and arrested.
The
most violent clashes took place, in Esfahan, Noor-Abad of Mamassani,
In
most cases, such as, in Noor-Abad of Mamassani (
Tens
of demonstrators, especially young girls and boys, have been reported as missing
following the demos of Sunday.
Situation
of most provincial cities and
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http://www.iranfocus.com/french/modules/news/article.php?storyid=126
7 morts
dans des affrontements en Iran
28.09.2004
Iran Focus
Bandar
Abbas, 28 sept - Des affrontements violents ont éclaté entre la population et
les forces de sécurité à Nour Abad dans la région de Mamasani (sud), Bandar
Abbas (sud) et Miandoab (sud-ouest).
Au moins sept personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées. De
très nombreuses personnes ont été arrêtées.
Le commandant des forces de sécurité de Miandoab et deux membres de son
entourage ont été tués par une foule en colère qui était descendue dans la
rue à la suite de révélations touchant à la corruption au sein du clergé.
On pouvait voir de la fumée monter de nombreux bâtiments officiels. Des
épaves de véhicules brûlés des forces de sécurité gisaient ici et là dans
les rues. La population s'est emparée du siège de la sécurité.
Un homme a été tué dans un des affrontements qui ont suivi avec les forces de
sécurité et les pasdarans dépêchés sur place depuis les districts voisins.
De multiples personnes ont été blessées dans les batailles de rue.
Ce matin à Bandar-Abbas, la marine des pasdarans a tué trois personnes
d'après des témoins. Les habitants, scandalisés par ces meurtres, se sont
révoltés et ont pris d'assaut le gouvernorat.
Les affrontements ont duré jusqu'à la tombée de la nuit.
http://www.courrierinternational.com/AFP/depeche.asp?obj_id=040929130926.9ljjh5dz
29/09/2004 - 15:09
TEHERAN,
29 sept (AFP)
La
grogne va croissant contre les opaques caisses islamiques de prêt
Les
caisses islamiques de prêt sans intérêt périclitent les unes après les
autres depuis plusieurs mois en Iran, provoquant la colère des petits
épargnants, dont l'un vient de mourir lors d'affrontements avec la police.
La mise en
faillite par la justice de l'une de ces caisses, Zolfaghar-Ali, a suscité des
émeutes mardi à Nour-Abad, petite ville de 200.000 habitants à l'ouest de
Chiraz (sud-ouest), ont rapporté les médias.
Selon
l'agence estudiantine Isna, 400 clients de l'établissement se sont réunis
devant le tribunal pour protester, la foule a grossi et a marché sur la caisse.
Elle l'a incendiée, puis a attaqué le palais de justice, la mairie des
banques, et s'est affrontée avec les forces de l'ordre.
Un
manifestant a été tué par balles, 14 au moins ont été blessés, dont un
très grièvement et 47 ont été arrêtés, a rapporté Isna. Selon le
quotidien Shargh citant des sources hospitalières, "ce sont trois
personnes qui ont été tuées".
"Depuis
deux mois, la population se rassemble tous les jours pour demander à se faire
rembourser", a déclaré un commandant de la police cité par Isna.
Selon le
site Baztab, proche des conservateurs, la caisse avait collecté 360 milliards
de rials (près de 41 millions de dollars) de capitaux.
Comme les
autres, elle permettait à des épargnants ayant déposé une somme d'argent
d'emprunter le double sans intérêt au bout de quelques mois. Ce sont en
général des familles défavorisées, rebutées par les taux du système
bancaire, qui ont recours à de telles caisses. Elles ont fait florès sous la
République islamique, surtout ces dernières années.
Mais, a
expliqué Ahmad Siavosh-Pour, chef de la justice de la province de Fars,
l'établissement a fait banqueroute et ses activités sont devenues
"illégales".
Elle n'est
pas la seule. Deux autres ont connu le même sort dans la province.
Ces
derniers mois, plusieurs localités de la province d'Ispahan (centre) où
"treize caisses ont eu des problèmes de liquidité et n'ont pas pu
rembourser l'argent déposé" ont été le théâtre de manifestations,
selon un responsable judiciaire cité récemment par la presse.
La dette
cumulée des treize caisses a atteint 5.000 milliards de rialsmillions USD)
avant d'être ramenée à 3.000 milliards (340 millions USD), a ajouté le même
responsable. Pas moins de 600.000 personnes seraient clientes de ces caisses
dans la province.
Plusieurs
centaines d'épargnants sont montés cette année à Téhéran pour presser le
Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, d'intervenir en leur faveur.
Mais la
question est ultra-sensible compte tenu de la nature des banques.
"Il
existe dans le pays près de 6.000 de ces caisses. Certaines sont aussi
importantes que les banques", indique un expert bancaire sous couvert de
l'anonymat. "On peut estimer le nombre des utilisateurs à plusieurs
millions".
Traditionnellement,
les caisses de prêt sans intérêt étaient créées par des gens aisés en
faveur des défavorisés.
Mais ces
dernières années, elles ont procédé à d'énormes investissements dans
différents secteurs, utilisant les fonds pour investir ou spéculer, parfois
jusqu'à la rupture du fragile point d'équilibre, à la merci des rumeurs et
des sursauts de défiance.
Le
gouvernement et l'ancien parlement réformateurs ont tenté de soumettre
l'activité extrêmement opaque des caisses au contrôle de la Banque centrale.
Mais elles "sont généralement contrôlées par les milieux proches des
conservateurs", ajoute le même expert. Et les conservateurs ont repris
cette année quasiment tous les pouvoirs.
"En
l'absence de tout contrôle, on trouve de tout dans ces caisses. Il y a eu des
cas d'escroqueries, de vols et de détournements", affirme l'expert.
"Lorsque ces caisses restent de petite taille il est facile de les contrôler et d'éponger d'éventuelles dettes, mais quand leur épargne atteint 1.000 milliards de rials (113 millions de dollars), on ne peut plus rien faire".