http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=30800

N° 3687 7/11/2004

La 24 (Edition du 7/11/2004)

Deux tribus s’affrontent à Aïn Oussera
Plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels
Par Lotfi G.

Il a fallu l’intervention d’un grand nombre d’éléments de la sûreté nationale ainsi que de gendarmes pour rétablir l’ordre et le calme à Aïn Oussera hier.
En fait, une petite affaire de “drague” s’est  transformée en véritable confrontation musclée entre deux tribus, à savoir les “ouled Rahman” et les “ouled sidi Ziyane”.
Les altercations et les agressions ont débuté en fin de soirée, lorsque deux jeunes ont essayé d’approcher une jeune fille en présence de personnes de la même tribu de cette dernière, suite à quoi des magasins furent incendiés, des véhicules saccagés ; le quartier “El wiam” a vécu de véritables émeutes, et ce, jusqu’à 5h. Des forces anti-émeutes ont été même dépêchées de Médéa. Les forces de sécurité n’ont pas procédé à des arrestations pour le moment. Par ailleurs, plusieurs blessés ont été évacués vers l’hôpital de Aïn Ousséra.

L. G

 

http://www.elwatan.com/2004-11-08/2004-11-08-7593?var_recherche=affrontements

El Watan

Edition du 8 novembre 2004 > Epoque

Deux tribus s’affrontent à cause d’une jeune fille

Les affrontements qui ont débuté dans la nuit du vendredi à samedi contre les tribus des Ouled Rahman et des Ouled Sidi Ziane, dans la commune de Aïn Oussera (w. de Djelfa), se sont poursuivis hier soir jusqu’à une heure très avancée de la nuit.

Des altercations entre les proches d’une jeune fille qui aurait été importunée par des jeunes appartenant à l’autre tribu se sont transformées en émeutes au niveau du quartier El Wiaam. Camions brûlés, commerces saccagés, vitrines brisées, champs de culture détruits et des dizaines de blessés sont le lourd bilan enregistré suite à ces débordements qui ont été maîtrisés grâce à l’intervention des services de sécurité (police et gendarmerie), ainsi que des brigades antiémeutes dépêchées de Médéa. Dans cette contrée, l’époque des duels ne semble pas encore révolue.

Nora Benyagoub