http://www.wanadoo.ma/wanadoo3/fr/infos_loisirs/news/article_inter.cfm?id_rub=7&id_art=16020
18/07/2004-19:51:06
RAFAH (Bande de Gaza), 18 juil (AFP)
Dix Palestiniens ont été blessés par balles dimanche soir, dont trois grièvement, lors d'affrontements interpalestiniens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon des sources hospitalières.
Les blessés, des militants des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa et des civils, ont été atteints alors qu'ils tentaient avec 150 autres Palestiniens de prendre d'assaut le quartier général des renseignements militaires que commande Moussa Arafat, le neveu du dirigeant Yasser Arafat.
Les assaillants ont réussi à détruire le mur qui protège l'entrée du bâtiment d'où les membres des renseignements militaires ont ouvert le feu, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Auparavant, ces Palestiniens ont organisé une manifestation pour dénoncer la nomination samedi par M. Arafat de son neveu à la tête du service de sécurité générale.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des membres des Brigades avaient pris d'assaut et incendié les locaux des services de renseignement à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, libéré les détenus qui y étaient incarcérés et pris les armes qui s'y trouvaient.
"C'est un message clair adressé à Moussa Arafat le corrompu, dont nous n'accepterons pas la nomination et qui doit démissionner", ont-elles indiqué dans un communiqué.
Liées au Fatah, le mouvement de Yasser Arafat, mais jouissant d'une large autonomie, les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa sont constituées de dizaines de groupes armés disséminés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
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http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=5699107
GAZA
(Reuters) - Des affrontements ont éclaté dimanche dans la bande de Gaza entre
militants palestiniens et partisans du nouveau commandant des services de sécurité
du territoire, Moussa Arafat.
Selon
des témoins, des hommes armés appartenant aux Brigades des Martyrs d'Al Aksa
ont ouvert le feu contre le quartier général du renseignement militaire à
Rafah, dans le sud du territoire.
Des
membres de la police palestinienne présents dans le bâtiment ont répliqué et
la fusillade a duré plusieurs minutes.
Les
activistes armés ont ensuite mis en demeure les forces de l'ordre de quitter
les lieux, qu'ils menaçaient d'incendier.
Les
coups de feu ont éclaté lors d'une manifestation dénonçant la nomination
controversée de Moussa Arafat, un cousin du président palestinien, à la tête
des services de sécurité, décidée la veille par Yasser Arafat.
Dans
la journée, des activistes palestiniens s'étaient attaqués à un poste des
services de sécurité de Gaza.
Revendiquant
cette opération, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, les Brigades
des Martyrs d'Al Aksa avaient prévenu que la nomination de Moussa Arafat
"ne passer(ait) pas" et réclamé sa démission.
Ces
affrontements sont la dernière manifestation en date de la crise ouverte dans
les territoires palestiniens où l'administration de Yasser Arafat est soumise
à une contestation de plus en plus violente.
Le
Premier ministre, Ahmed Koreï, a remis sa démission. Yasser Arafat l'a rejetée,
mais le chef du gouvernement a indiqué que sa décision restait en suspens
jusqu'à une réunion du gouvernement, prévue lundi.
http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=5700737
par Bassam Massoud et Chahdi al-Kachif
GAZA (Reuters) - Des affrontements se sont produits dimanche dans la bande de Gaza entre activistes palestiniens et forces loyales à Yasser Arafat, dont l'autorité est soumise à une contestation sans précédent depuis la mise en oeuvre de l'Autorité palestinienne, en 1994.
Le président palestinien doit faire face également aux velléités de démission de son Premier ministre, Ahmed Koreï. Le président palestinien les a rejetées, mais le chef du gouvernement a indiqué que sa décision restait en suspens jusqu'à une réunion du gouvernement, prévue ce lundi.
Cette brutale dégradation de la sécurité dans le territoire palestinien, qui a débuté vendredi avec les brefs enlèvements de deux responsables de la sécurité et de quatre civils français, est considérée par le gouvernement israélien comme la démonstration qu'il n'a plus d'interlocuteur côté palestinien.
La journée de dimanche a été marquée par des affrontements violents entre activistes palestiniens et forces loyales à l'Autorité palestinienne à travers la bande de Gaza.
La nomination de Moussa Arafat, un cousin du président, au poste de commandant des services de sécurité du territoire, a servi de détonateurs à ces incidents armés.
A Rafah, dans le sud du territoire, au moins douze Palestiniens ont été blessés, dont un grièvement, lors d'une fusillade entre activistes palestiniens et membres des forces de sécurité.
Selon des témoins, des hommes armés appartenant aux Brigades des Martyrs d'Al Aksa, émanation radicale du Fatah d'Arafat, ont ouvert le feu contre le quartier général du renseignement militaire avant d'incendier un local des services de sécurité.
Dans la journée, des activistes palestiniens avaient mis à sac et incendié un poste des services de sécurité de Gaza à Khan Younès. Revendiquant cette opération, les Brigades des Martyrs d'Al Aksa avaient prévenu que la nomination de Moussa Arafat "ne passer(ait) pas" et réclamé sa démission.
Ce cousin de Yasser Arafat a été nommé la veille à la tête des services de sécurité de la bande de Gaza. Il a fait savoir lors d'une conférence de presse qu'il n'avait nullement l'intention de démissionner.
Mais plusieurs milliers de Palestiniens ont manifesté samedi puis dimanche pour dénoncer la nomination de ce membre de la vieille garde palestinienne, qu'il juge corrompu.
"Cette corruption est comme un cancer", scandaient des hommes armés lors d'un rassemblement dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de Gaza. "Nous sommes contre la corruption, contre un gouvernement corrompu, nous voulons des réformes", ajoutaient-ils.
Ajoutant à la confusion ambiante, Yasser Arafat aurait confié dimanche à des dirigeants palestiniens qu'il n'avait pas désigné Moussa Arafat à ce poste.
POUR ISRAËL, UNE DÉMONSTRATION DE L'ABSENCE D'INTERLOCUTEUR
Ces luttes intestines, a estimé dimanche le Premier ministre israélien Ariel Sharon, confèrent à l'Etat juif le droit de prendre des mesures unilatérales telles que le plan de démantèlement des implantations de la bande de Gaza et justifie sa décision de ne pas négocier.
"Ce qui ce déroule au sein de l'Autorité prouve que tous les efforts fictifs destinés à montrer qu'il existe un interlocuteur côté palestinien sont motivés par des intérêts personnels et irréalistes", a-t-il déclaré devant les membres de son gouvernement, selon un responsable israélien.
D'autant que Yasser Arafat doit aussi gérer la démission que lui a remise samedi son Premier ministre, Ahmed Koreï.
En poste depuis septembre dernier, Koreï la justifie par le "chaos sans précédent" à Gaza, où quatre civils français et deux responsables palestiniens ont été brièvement enlevés vendredi par des activistes réclamant des réformes et la fin des pratiques de corruption dont ils accusent l'administration.
Dimanche, lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale, Arafat a informé Koreï qu'il "rejetait vivement" sa démission, a rapporté le ministre palestinien Saeb Erekat.
Mais le Premier ministre a indiqué que sa décision demeurait en suspens jusqu'à la réunion du gouvernement, ce lundi.
"Les choses ont changé au cours des deux derniers jours. Il n'y a plus de vaches sacrées", a lancé pour sa part sur l'antenne de la radio militaire israélienne Soufiane Abou Zaideh, membre du gouvernement palestinien.
Nouveau revers pour le président de l'Autorité, le chef de la garde-côte, Juma Ghali, a lui aussi présenté sa démission. Selon une source de la sécurité, il entend protester contre la nomination de Moussa Arafat et dénoncer l'instabilité à Gaza.
Certains Palestiniens craignent une intensification des troubles alors qu'activistes et services de sécurité se disputent les meilleures positions pour occuper le vide après le retrait des colonies juives que les autorités israéliennes entendent mener à bien avant fin 2005.
http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticle.jsp?type=topNews&localeKey=fr_FR&storyID=5701376
GAZA (Reuters) - Le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat est parvenu à mettre un terme aux affrontements qui opposaient des hommes armés contestant son autorité à des forces du renseignement militaire, a-t-on appris auprès de sources au sein des forces de sécurité palestiniennes.
Les hommes armés - qui réclament à Arafat d'agir contre la corruption qui mine, selon eux, son gouvernement - ont échangé des coups de feu avec les forces palestiniennes dans un complexe du renseignement militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Ils ont également incendié un bureau à proximité.
Mais Arafat a accepté de remplacer l'unité du renseignement qui occupait ce bâtiment par des officiers venus de la ville de Gaza, ont déclaré les sources.
Arafat a publié un communiqué qualifiant d'"irresponsables" ces affrontements et a prévenu que de nouveaux changements étaient attendus au sein de l'appareil de sécurité du territoire.
Les affrontements avaient commencé dimanche entre activistes palestiniens et forces loyales à Arafat, dont l'autorité est soumise à une contestation sans précédent depuis la mise en oeuvre de l'Autorité palestinienne, en 1994. Au moins 18 personnes ont été blessées.
La nomination de Moussa Arafat, un cousin du président, au poste de commandant des services de sécurité du territoire, a servi de détonateur à ces incidents armés.
Plusieurs milliers de Palestiniens ont manifesté samedi puis dimanche pour dénoncer la nomination de ce membre de la vieille garde palestinienne, qu'il juge corrompu.
"Cette corruption est comme un cancer", scandaient des hommes armés lors d'un rassemblement dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de Gaza. "Nous sommes contre la corruption, contre un gouvernement corrompu, nous voulons des réformes", ajoutaient-ils.
Cette brutale dégradation de la sécurité dans le territoire palestinien, qui a débuté vendredi avec les brefs enlèvements de deux responsables de la sécurité et de quatre civils français, est considérée par le gouvernement israélien comme la démonstration qu'il n'a plus d'interlocuteur côté palestinien au moment où le Premier ministre Ariel Sharon tente de mettre en oeuvre son plan de retrait de la bande de Gaza d'ici fin 2005.
Arafat est également confronté à la décision de son Premier ministre Ahmed Koreï de présenter sa démission. Le chef de l'Autorité a rejeté cette démission dimanche et Koreï doit annoncer lundi s'il revient ou pas sur sa décision.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=224645
72 heures de crise à
Gaza
lundi 19 juillet 2004 (Liberation - 06:00)
Vendredi 12h : enlèvement du chef de la police palestinienne, Ghazi Jabali, par des miliciens qui le libèrent quatre heures plus tard.
20h : enlèvement du colonel Khaled Aboul Ela par des policiers furieux de leur licenciement. Il est libéré le lendemain matin.
21h : quatre Français sont enlevés par des miliciens armés à Khan Younès. Ils sont tous libérés trois heures plus tard.
22h45 : démission (refusée) des deux plus hauts gradés des services de sécurité, Amin al-Hindi et Rachid Abou Chbak.
Samedi 2h : l'Autorité palestinienne décrète l'état d'urgence.
11h30 : Ghazi Jabali est remplacé par le général Saëb el-Ajez.
12h : Arafat ramène à trois le nombre de services de sécurité et nomme son neveu, Moussa Arafat, chef de la Sécurité générale.
13h : le Premier ministre Ahmed Qoreï présente sa démission, refusée par Arafat.
17h30 : les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa refusent Moussa Arafat ; à Gaza, 3000 Palestiniens manifestent contre lui.
Dimanche 8h : Arafat reçoit Qoreï qui maintient sa démission.
9h30 : les Brigades des martyrs d'al-Aqsa incendient le local des renseignements, à Khan Younès.
13h : le chef de la police navale, Jomaa Ghali, démissionne.
http://www.french.xinhuanet.com/french/2004-07/19/content_10457.htm
18 activistes du Fatah
blessés au cours des émeutes
2004-07-19 20:49:12
GAZA, 19 juillet (XINHUANET) -- Au moins 18 membres des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, branche armée du mouvement Fatah, ont été blessés lundi au cours des combats contre les soldats de la sécurité palestinienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont fait savoir les sources palestiniennes.
Ces personnes ont été blessées par des tirs alors qu'elles se dirigeaient vers le bureau de renseignements militaires à Rafah, en essayant d'y entrer et de le prendre en main, ont indiqué les sources locales.
Selon des témoins, des activistes d'Al-Aqsa ont été aux prises avec les partisans de Moussa Arafat, nouveau commandant des forces palestiniennes de la sécurité, faisant alors 18 membres du Fatah.
Dimanche, des activistes palestiniens ont attaqué une base du service des renseignements à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza et y ont mis le feu.
Lundi, des milliers de Palestiniens sont descendus dans les rues de Gaza pour demander au président Arafat de renvoyer Moussa Arafat, son neveu, qu'il avait désigné à la tête du service de sécurité générale.
Une situation anarchique règne dans la bande de Gaza suite à la nommination de Moussa Arafat, provoquant ainsi un tollé au sein des partis palestiniens et notamment aux Brigades des Myrtyrs d'Al- Aqsa.
Selon des sources de la sécurité, le président Arafat a renommé Abdel Razeq al-Majayda en remplacement de Moussa Arafat.
Le président Arafat a demandé au général Majayda de reprendre son ancien poste, ont affirmé les mêmes sources. Fin
http://www.swissinfo.org/sfr/swissinfo.html?siteSect=143&sid=5092354
19 juillet 2004 09:26
Proche-Orient:
fin des affrontements interpalestiniens à Rafah
GAZA - Les affrontements interpalestiniens ont pris fin à l'aube à Rafah dans le sud de la bande de Gaza suite à une médiation. Ils avaient démarré suite à la nomination de Moussa Arafat, neveu du président palestinien, à la tête du service de sécurité générale.
Les heurts ont opposé un groupe de 150 militants des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa et des civils à des membres des renseignements militaires. Ce service est commandé par Moussa Arafat, neveu du dirigeant Yasser Arafat. Ils ont cessé après une médiation menée par des responsables locaux.
Les manifestants ont tenté de prendre d'assaut le quartier général des renseignements militaires à Rafah. Ils ont détruit le mur qui protégeait l'entrée du bâtiment d'où les membres des renseignements militaires ont ouvert le feu, selon ces mêmes sources.
Auparavant, ces Palestiniens avaient organisé une manifestation pour dénoncer la nomination samedi par M. Arafat de son neveu à la tête du service de sécurité générale.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des membres des Brigades avaient pris d'assaut et incendié les locaux des services de renseignement à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Ils ont également libéré les détenus qui y étaient incarcérés et pris les armes qui s'y trouvaient.
«C'est un message clair adressé à Moussa Arafat le corrompu, dont nous n'accepterons pas la nomination et qui doit démissionner», ont-elles indiqué dans un communiqué.
Liées au Fatah, le mouvement de Yasser Arafat, mais jouissant d'une large autonomie, les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa sont constituées de dizaines de groupes armés disséminés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. 190924 jul 04
SDA-ATS
http://www.ledevoir.com/2004/07/20/59428.html
Le
premier ministre Qoreï maintient sa démission
AFP
Édition du mardi 20 juillet 2004
Ramallah
-- Yasser Arafat a nommé hier un nouveau chef de la sécurité générale, rétrogradant
ainsi son cousin, dont la nomination à ce poste samedi avait suscité un
intense mécontentement populaire ayant amplifié la crise interne que traverse
l'Autorité palestinienne.
Le
conseil des ministres palestinien s'est réuni à Ramallah pour une rencontre
d'urgence censée résoudre cette crise, après que M. Arafat, le président de
l'Autorité palestinienne, eut refusé la démission que son premier ministre
Ahmed Qoreï lui a présentée samedi.
À l'issue de cette réunion extraordinaire du cabinet, ce dernier a affirmé
que sa lettre de démission était toujours «valable».
À la suite de manifestations survenues dans la bande de Gaza contre la refonte
des services de sécurité annoncée samedi, M. Arafat a nommé hier le général
Abdelrazzak al-Majaïda à la tête du service de sécurité générale, selon
un responsable palestinien. Le général al-Majaïda était chef de la sécurité
publique dans la bande de Gaza avant d'être démis de ses fonctions par M.
Arafat.
Dans un premier temps, M. Arafat avait désigné son cousin Moussa à la tête
de la sécurité générale. Mais cette nomination d'un homme accusé de «corruption»
par des groupes armés liés au Fatah a déclenché de violentes manifestations
dans la bande de Gaza.
Le général al-Majaïda prendra donc le contrôle de ce service de sécurité
pour l'ensemble des territoires palestiniens de la Cisjordanie et de la bande de
Gaza.
Le général Ismaïl Jaber commandera ce service pour la Cisjordanie, alors que
le général Moussa Arafat, cousin du dirigeant palestinien, se voit confier le
commandement de ce même service pour la bande de Gaza seulement, selon un
responsable palestinien.
Les
Brigades des martyrs d'al-Aqsa, groupe armé lié au Fatah, ont dénoncéhier
comme «de la poudre aux yeux» la nomination du général Majaïda à la tête
du service de sécurité générale.
Dans
la bande de Gaza, la crise s'est soldée dimanche soir par des échanges de
tirs.
Dix-huit
Palestiniens ont été blessés lors d'accrochages entre une centaine de civils
et de militants des Brigades des martyrs d'al-Aqsa et des membres des services
de renseignement militaire sous le commandement de Moussa Arafat.
Hier matin, des centaines d'hommes vêtus de l'uniforme du renseignement
militaire ont défilé dans les rues de Gaza pour soutenir Moussa Arafat. La
plupart des participants à ce défilé étaient armés. Certains d'entre eux
ont tiré en l'air en criant «Oui à la décision légitime d'Abou Ammar
[Yasser Arafat]», ont constaté les journalistes.
Locaux incendiés
Dans la nuit de samedi à dimanche, des membres des Brigades avaient incendié
les locaux des services de renseignement à Khan Younès (sud de la bande de
Gaza), libéré les détenus
qui y étaient incarcérés et pris les armes qui s'y trouvaient.
«C'est un message clair adressé à Moussa Arafat le corrompu, dont nous
n'accepterons pas la nomination et qui doit démissionner», ont affirmé les
Brigades dans un communiqué.
Liées au Fatah -- le mouvement de Yasser Arafat -- mais jouissant d'une large
autonomie, les Brigades des martyrs d'al-Aqsa sont constituées de dizaines de
groupes armés disséminés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
D'autre part, deux Palestiniens ont été tués hier et un officier israélien
grièvement blessé lors d'une incursion israélienne près de Toulkarem (nord
de la Cisjordanie), selon des sources palestiniennes et militaires israéliennes.
Ces morts portent à 4185 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'intifada,
fin septembre 2000, dont 3188 Palestiniens et 926 Israéliens.
Trois Palestiniens ont également été blessés hier dans l'explosion d'une
roquette qui visait la maison d'un haut responsable des Comités de résistance
populaire dans le camp de réfugiés de Chatti de la ville de Gaza, selon des témoins
et des militants de ces Comités.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=224913
Violents affrontements à
Rafah devant le QG de Moussa Arafat, accusé de corruption.
Par Jacques KEREM
mardi 20 juillet 2004 (Liberation - 06:00)
Jérusalem intérim
Le raïs a reculé d'un pas, après avoir senti le roussi.
Le général Moussa Arafat, son cousin, et non son neveu comme indiqué précédemment,
dont la nomination, samedi, à la tête du service de sécurité générale,
avait mis le feu aux poudres dans la bande de Gaza, a été rétrogradé en
douceur, dans un nouveau remaniement effectué hier par Yasser Arafat. Le général
Abdel Razzak al-Majayda, d'abord écarté du poste au profit du cousin honni et
accusé de corruption par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé du
Fatah, le mouvement d'Arafat, est rappelé aux commandes. Le bruit court, à
Gaza, que Moussa Arafat serait impliqué dans un trafic de contrebande d'alcool
et de voitures volées. Al-Majayda aura le commandement du service pour
l'ensemble des territoires de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Le cousin, le
général Moussa Arafat, se voit confier le commandement du service de sécurité
générale pour la seule bande de Gaza. Tandis que le général Ismaïl Jaber se
voit confier celui de la Cisjordanie.
Offre de démission. De son côté, le Premier ministre palestinien, Ahmed Qoreï, maintenait le suspense concernant son offre de démission, présentée samedi à Yasser Arafat qui l'avait refusée. A l'issue d'une nouvelle réunion extraordinaire de son cabinet, à Ramallah, il a affirmé que son offre était toujours valable. «J'ai offert ma démission pour des raisons évidentes, en raison du chaos sécuritaire et je n'ai reçu aucune réponse du président Arafat. Mon offre est donc toujours valable», a-t-il déclaré à la presse.
«Il est temps pour nos institutions de travailler efficacement. Il est temps de désigner aux postes adéquats les personnes adéquates. Nous souhaitons dire à nos chers frères de Gaza, qu'assez c'est assez», a ajouté Ahmed Qoreï, suite aux récents désordres. Il a eu également des mots apaisants envers Abou Ammar (Yasser Arafat), affirmant que «personne à Gaza ou ailleurs» n'était contre lui ou la direction palestinienne. Ce qui est en jeu, en fait, ce sont les rapports de force au sein de l'Autorité palestinienne et Ahmed Qoreï entend, à la faveur de la crise, remettre tout sur la table. Il a d'ailleurs annoncé la mise sur pied d'une commission interministérielle dont la mission sera d'examiner avec Yasser Arafat l'ensemble de la situation, de rétablir l'ordre à Gaza, et de revoir les prérogatives de tous les centres de décision de l'Autorité palestinienne.
Vieille garde. Ces rebondissements ont suivi une nouvelle flambée de violence, cette fois-ci, à Rafah, au sud de Gaza, où quelque 300 Palestiniens, dont une vingtaine de membres des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa ont tenté de prendre d'assaut le quartier général des renseignements militaires, commandé par Moussa Arafat. Les affrontements armés aux abords du QG ont fait 18 blessés parmi les Brigades. Côté israélien, on estime que la refonte des services de sécurité palestiniens, à laquelle Arafat a procédé dans l'urgence samedi, sous la pression de la base, n'est qu'un remaniement de façade. «Ce qui se passe ces derniers jours au sein de l'Autorité palestinienne n'est qu'une illusion de réformes que Yasser Arafat essaye de vendre à l'opinion. La même vieille garde palestinienne s'accroche à ses pouvoirs, et tout ce qu'on a vu ces derniers jours n'est qu'un jeu de chaises musicales. Yasser Arafat ne conduit son peuple vers aucune nouvelle voie», selon le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz.
http://www2.dw-world.de/french/nachrichten/3.53454.1.html
© Deutsche
Welle
23.07.2004,
13:00 UTC
Agitations dans la bande
de Gaza...
- Plusieurs milliers de militants palestiniens ont manifesté ce dimanche leur colère contre la politique du président de l ’Autorité Palestinienne, Yasser Arafat. A Khan Younes, des manifestants, dénoncant corruption et népotisme, ont incendié un bâtiment des forces de sécurité palestiniennes dans lequel se trouvaient des collaborateurs du nouveau chef de la police de la Bande de Gaza, Moussa Arafat, nommé hier à ce poste par son cousin Yasser. Le Premier ministre palestinien Ahmad Qoreï a remis hier sa démission au président Yasser Arafat qui l ’ a refusée. Le président Arafat a cependant accepté l’idée d’Ahmad Qorei de réduire et de réformer les services de sécurité palestiniens... De huit services ils passeront à trois... La refonte des services de sécurité palestiniens était réclamée de longue date par la communauté internationale... Le chef de la police navale palestinienne, le général Jomaa Ghali, a lui aussi présenté dimanche sa démission à Yasser Arafat, pour protester contre la "situation chaotique qui règne dans la bande de Gaza"...- Une rencontre de quatre heures à Ramallah ce dimanche entre Yasser Arafat et son Premier ministre Ahmad Qoreï pour tenter de résoudre la crise s’est achevée sans commentaires de la part des deux hommes... Le ministre palestinien Saëb Erakat avait indiqué avant la rencontre que M. Qoreï restait "déterminé à démissionner"...
http://fr.news.yahoo.com/040724/5/3z9b2.html
samedi 24 juillet 2004, 11h52
Un poste de police
palestinien incendié par des activistes
GAZA, Bande de Gaza
(AP) - Des activistes palestiniens masqués ont incendié samedi un poste de
police de Zwaïda, à sept kilomètres au sud de Gaza. Les militants
souhaitaient apparemment dénoncer l'absence de réforme des services de sécurité
par le président Yasser Arafat.
Selon des témoins et
responsables de la sécurité, le poste a été pris d'assaut à l'aube par les
militants. Ces derniers ont mis le feu à des matelas et des couvertures, et le
poste a été entièrement détruit par les flammes. L'incendie a également
endommagé des bureaux de la municipalité situés dans les étages supérieurs
du bâtiment, vide au moment de l'attaque. Celle-ci n'a pas été revendiquée
dans l'immédiat.
L'incendie a pu être
circonscrit avant que les flammes n'aient atteint un entrepôt de bonbonnes de
gaz.
Selon Ahmed Aboud Zaïd,
le maire de la ville, l'objet de ce raid était de "répandre l'anarchie et
la terreur au sein de la population". Il a estimé que cet incident démontrait
la nécessité de prendre des mesures. "La police n'est même pas capable
de protéger son propre poste. Qui va nous protéger?" lui a demandé un
habitant en colère.
Un chef local du Fatah,
mouvement proche de Yasser Arafat, Hassam Abou Zaïd, a qualifié cette attaque
d'"acte regrettable". "Nous appelons le président à s'assurer
que l'ordre public est respecté.
Par ailleurs, à Khan
Younes, dans le secteur sud de Gaza, une vingtaine de militants des Brigades des
Martyrs d'Al-Aqsa ont envahi les bureaux de l'administration locale pour
demander l'annulation de leurs licenciements. Si l'organisation est
habituellement considérée comme proche du Fatah, ses jeunes membres dénoncent
la monopolisation du pouvoir par les collaborateurs d'Arafat.
Ils ont quitté le bâtiment
plusieurs heures plus tard après qu'un haut responsable "de
confiance" leur ait promis de résoudre cette question, a expliqué un
militant se présentant sous le nom d'Abou al-Hadj. On ne déplorait aucun blessé,
ni dégât à l'issue de cet incident. AP
ir/v0110/v139